Joseph Osman, président de l’Office français de lutte contre le tabagisme a déclaré au Monde.fr que les études sur la cigarette électronique « sont contradictoires et ont été financées par des acteurs du secteur.
Elles n’ont donc pas beaucoup de valeur. »
Mr Osman rendra les conclusions de la mission d’évaluation consacrée à la cigarette electronique dont il est chargé en invoquant la prudence. Il ajoute « Il reste beaucoup d’incertitudes sur le produit. Ces cigarettes électroniques, qui viennent de Chine pour une grande partie, sont fabriquées avec des matières plastiques dont on ne sait pas bien de quoi elles sont faites. Le précédent des biberons composés de bisphénol est là pour nous inciter à la prudence. Enfin, même si les cas sont rares, il ne faut pas oublier qu’il y a eu des accidents de batteries, qui ont explosé. »
La cigarette électronique n’a fait l’objet de trop peu d’études, d’évaluations et de contrôle.
Même les produits naturels une fois chauffés ne sont pas garantis dépourvus de toxicité. Les chercheurs savent que la combustion de produits bio ou synthétiques provoque pyrolyse et pyrosynthèse d’un certain nombre de leurs composants dont on ignore la toxicité pour l’organisme. On ignore les effets du propylène glycol chauffé dans la cigarette électronique. Est-il toxique ?
La cigarette électronique n’est pas une méthode pour arrêter de fumer